réglage de base carbu
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réglage de base carbu
salut, je lance un sujet bon ça vaudra ce que ça vaudra et je pourrait pas débattre longtemps pour l'instant car après j'ai garage lol bon voila jusqu'à maintenant je me suis contenter de carbu de 15 maxi car un peu flipper de devoir réglé dans tout les sens
alors déjà si quelqu'un pouvait résumer les réglages de base d'un carbu en commencant par les plus simples ce serait cool
alors déjà si quelqu'un pouvait résumer les réglages de base d'un carbu en commencant par les plus simples ce serait cool
patrickpoupin- Messages : 17
Date d'inscription : 27/01/2017
Age : 57
Localisation : bordeaux
Re: réglage de base carbu
Bon, je m'y colle
N'hésitez pas à compléter ou modifier
1 Partie: comprendre le fonctionnement !
Un moteur thermique à besoin d'un mélange air/carburant pour fonctionner, le dosage de se mélange doit être le plus précis possible en fonction de différents paramètres: régime moteur, ouverture du boisseau pour faire simple.
Un mélange riche: C'est un mélange avec trop de carburant (ben ouai c'est cher l'essence!)
Un mélange pauvre: C'est un mélange avec trop d'air
Un mélange stœchiométrique: C'est le mélange idéal en "théorie", il est de 1 kg d'essence pour 14,7 kg d'air
Pour doser ce mélange, il existe 2 solution:
Le dosage électronique
C'est l'injection! En gros, une multitude de capteurs et un débitmètre envoient des infos à un calculateur, celui-ci va commander des injecteurs (temps d'ouverture, période...). C'est évidemment le système le plus moderne et le plus efficace.
Le dosage mécanique
Nous y voila! Le car bu ra teur
Je n'évoquerais pas ici les systèmes propre aux 4 t comme la pompe de reprise ou les boisseaux à dépression....
Pour bien comprendre, nous allons nous transformer en molécule d'essence
C'est facile, il suffit de fermer les yeux, de respirer calmement et de visualiser de l'essence
Nous sommes dans le réservoir et nous tentons de nous frayer un passage dans le tamis du robinet, puis, après avoir passé dans une durite nous tombons sur une sorte de videur , le pointeau ! Heureusement, il y a encore de la place dans la cuve et celui-ci nous laisse passer!
Cette cuve c'est un peu comme la réserve de vos chiottes, d'ailleurs, elle fonctionne de la même façon avec un flotteur qui actionne un pointeau.
Le niveau doit être généralement (se référer à la doc constructeur) proche du plan de joint.
Un niveau de cuve trop bas: le moteur risque de couper en pleine charge
Un niveau de cuve trop haut: le carbu fuit
NB: Il est souvent possible de contrôler le niveau en raccordant une durite transparente sur l'embase de la cuve.
Le proprio démarre, le moteur est au ralenti.
Nous passons donc par un petit gicleur, celui de ralenti pendant que nos potes, les molécules d'air passe par un petit conduit dédié.
A ce niveau, 2 réglages possibles.
La vis de richesse, qui vient + ou - obstruer le petit conduit
la taille du gicleur de ralenti
On accélère, gaz en grand
Pour accélérer, le boisseau se lève avec l'aiguille laissant passer à la fois + d'air et + d'essence. Cette fois-ci, nous sommes aspirés par le gicleur principale car l'aiguille vient d'ouvrir le passage.
Le moteur ici est à pleine charge, à fond ! Le seul réglage ici c'est le diamètre du gicleur principale.
Celui-ci est très important, on commence généralement par un modèle de gros diamètre pour un mélange riche. Si celui-ci est trop petit, le moteur risque de monter en température, le film d'huile entre le piston et le cylindre va brûler et se rompre, c'est la casse moteur !
On se balade à mi gaz
Le boisseau, à mi hauteur, laisse entrer l'air à moitié , pour doser + ou - l'essence, l'aiguille est conique.
2 réglages possibles:
- hauteur de l'aiguille
- La forme de l'aiguille
Sur certains modèles, on peut aussi changer le diffuseur / puits d'aiguille
Pour résumer, voici un schéma montrant l'influence des différents éléments d'un carbu en fonction du régime:
Le circuit de starter
Le moteur étant froid, l'essence a du mal à s'évaporer et a tendance à former des gouttelettes sur les conduits. Pour facilité le démarrage, on va enrichir le mélange air/essence de manière manuel ou automatique.
Sur les carbus évolués, un circuit de starter est dédié via un gicleur. Il s'ouvrira uniquement à froid en ajoutant de l'essence. Sur les carbus de base (SHA), on se contentera d'un volet qui viendra obstruer l'entrée d'air.
Généralement, pas de réglage particulier.
Voila la première étape, j'espère que vous aurez compris le principe de fonctionnement. Les procédures de réglages seront dans le chapitre suivant.
NB: j'évoque ici le principe d'un carburateur "standart", mais sachez qu'il existe de nombreuses variantes:
Carbu sans cuve à membrane : Walbro, Tillotson...
Ils sont prévus pour être utilisé dans tous les sens et/ou avec une forte force centrifuge (tronçonneuse, kart, avion de modélisme...)
Carbu sans circuit de ralenti : comme les SHA, dans ce cas, la vis de ralenti vient soulever + ou - le boisseau
Le PHBG
N'hésitez pas à compléter ou modifier
1 Partie: comprendre le fonctionnement !
Un moteur thermique à besoin d'un mélange air/carburant pour fonctionner, le dosage de se mélange doit être le plus précis possible en fonction de différents paramètres: régime moteur, ouverture du boisseau pour faire simple.
Un mélange riche: C'est un mélange avec trop de carburant (ben ouai c'est cher l'essence!)
Un mélange pauvre: C'est un mélange avec trop d'air
Un mélange stœchiométrique: C'est le mélange idéal en "théorie", il est de 1 kg d'essence pour 14,7 kg d'air
Pour doser ce mélange, il existe 2 solution:
Le dosage électronique
C'est l'injection! En gros, une multitude de capteurs et un débitmètre envoient des infos à un calculateur, celui-ci va commander des injecteurs (temps d'ouverture, période...). C'est évidemment le système le plus moderne et le plus efficace.
Le dosage mécanique
Nous y voila! Le car bu ra teur
Je n'évoquerais pas ici les systèmes propre aux 4 t comme la pompe de reprise ou les boisseaux à dépression....
Pour bien comprendre, nous allons nous transformer en molécule d'essence
C'est facile, il suffit de fermer les yeux, de respirer calmement et de visualiser de l'essence
Nous sommes dans le réservoir et nous tentons de nous frayer un passage dans le tamis du robinet, puis, après avoir passé dans une durite nous tombons sur une sorte de videur , le pointeau ! Heureusement, il y a encore de la place dans la cuve et celui-ci nous laisse passer!
Cette cuve c'est un peu comme la réserve de vos chiottes, d'ailleurs, elle fonctionne de la même façon avec un flotteur qui actionne un pointeau.
Le niveau doit être généralement (se référer à la doc constructeur) proche du plan de joint.
Un niveau de cuve trop bas: le moteur risque de couper en pleine charge
Un niveau de cuve trop haut: le carbu fuit
NB: Il est souvent possible de contrôler le niveau en raccordant une durite transparente sur l'embase de la cuve.
Le proprio démarre, le moteur est au ralenti.
Nous passons donc par un petit gicleur, celui de ralenti pendant que nos potes, les molécules d'air passe par un petit conduit dédié.
A ce niveau, 2 réglages possibles.
La vis de richesse, qui vient + ou - obstruer le petit conduit
la taille du gicleur de ralenti
On accélère, gaz en grand
Pour accélérer, le boisseau se lève avec l'aiguille laissant passer à la fois + d'air et + d'essence. Cette fois-ci, nous sommes aspirés par le gicleur principale car l'aiguille vient d'ouvrir le passage.
Le moteur ici est à pleine charge, à fond ! Le seul réglage ici c'est le diamètre du gicleur principale.
Celui-ci est très important, on commence généralement par un modèle de gros diamètre pour un mélange riche. Si celui-ci est trop petit, le moteur risque de monter en température, le film d'huile entre le piston et le cylindre va brûler et se rompre, c'est la casse moteur !
On se balade à mi gaz
Le boisseau, à mi hauteur, laisse entrer l'air à moitié , pour doser + ou - l'essence, l'aiguille est conique.
2 réglages possibles:
- hauteur de l'aiguille
- La forme de l'aiguille
Sur certains modèles, on peut aussi changer le diffuseur / puits d'aiguille
Pour résumer, voici un schéma montrant l'influence des différents éléments d'un carbu en fonction du régime:
Le circuit de starter
Le moteur étant froid, l'essence a du mal à s'évaporer et a tendance à former des gouttelettes sur les conduits. Pour facilité le démarrage, on va enrichir le mélange air/essence de manière manuel ou automatique.
Sur les carbus évolués, un circuit de starter est dédié via un gicleur. Il s'ouvrira uniquement à froid en ajoutant de l'essence. Sur les carbus de base (SHA), on se contentera d'un volet qui viendra obstruer l'entrée d'air.
Généralement, pas de réglage particulier.
Voila la première étape, j'espère que vous aurez compris le principe de fonctionnement. Les procédures de réglages seront dans le chapitre suivant.
NB: j'évoque ici le principe d'un carburateur "standart", mais sachez qu'il existe de nombreuses variantes:
Carbu sans cuve à membrane : Walbro, Tillotson...
Ils sont prévus pour être utilisé dans tous les sens et/ou avec une forte force centrifuge (tronçonneuse, kart, avion de modélisme...)
Carbu sans circuit de ralenti : comme les SHA, dans ce cas, la vis de ralenti vient soulever + ou - le boisseau
Le PHBG
Re: réglage de base carbu
même si je connais , c'est très sympa.
vivement le prochain épisode Doc
vivement le prochain épisode Doc
gsiturbo- Messages : 9
Date d'inscription : 19/02/2017
Age : 41
Localisation : montpellier
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